Recherches sur la mémoire

  1. EXERCICE & MEMOIRE

De nombreux articles corroborent l’idée que qu’un exercice pratiqué régulièrement à un impact sur la mémoire. Un nouvel article publié en juin 2016 tend à montrer que de l’exercice effectué jusqu’à 4 heures après une tache en améliorerait la mémorisation.

http://www.cell.com/current-biology/fulltext/S0960-9822(16)30465-1

http://time.com/4369529/exercising-after-a-task-improves-memory/?utm_medium=email&utm_source=other&utm_campaign=opencourse.GdeNrll1EeSROyIACtiVvg.announcements%7Eopencourse.GdeNrll1EeSROyIACtiVvg.HijObjoPEead6Qo6D3cLkQ

 

2. ALIMENTATION & MEMOIRE

Chocolat et mémoire:

de l’université de Syracuse, février 2016, résumé:

•Chocolate has been used since ancient times to treat many health complaints.

•The impact of chocolate on cognitive function is not well understood.

•Chocolate intake was positively associated with cognitive performance.

•Mechanisms may involve the action of cocoa flavanols and methylxanthines in chocolate.

http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0195666316300459

http://madame.lefigaro.fr/bien-etre/du-chocolat-au-petit-dejeuner-stimule-le-cerveau-180416-113882

Dossier de l’INRA destiné au grand public sur les liens entre cerveau et alimentation, publié le 3/12/2015:

http://www.inra.fr/Grand-public/Alimentation-et-sante/Tous-les-dossiers/Cerveau-et-nutrition

Le cerveau n’est pas, comme on a pu parfois l’imaginer, un donneur d’ordres suprême nullement affecté par de basses besognes comme manger et digérer. Bien au contraire, il reçoit du système digestif des molécules (acides gras, vitamines, acides aminés…) qui constituent autant de signaux qui le conduisent à adopter tel ou tel comportement ou à mieux réguler tel ou tel processus.

Les chercheurs Inra ont entrepris l’immense tâche de mettre en lumière les relations entre la nutrition et les fonctions cérébrales. Les résultats se bousculent et montrent que, quel que soit l’âge de l’individu, l’alimentation est fondamentale pour la santé du cerveau. Avant la naissance, les nutriments que reçoit l’embryon régulent de façon spectaculaire la prolifération des neurones. Chez l’individu adulte, des nutriments tels que les acides gras polyinsaturés (les célèbres omégas 3 ou omégas 6) sont indispensables à la mémorisation et à l’apprentissage. L’alimentation reste tout aussi cruciale pour l’individu âgé : les omégas 3 et la vitamine A jouent un rôle protecteur sur les cellules du cerveau permettant un vieillissement plus harmonieux. Ce n’est pas fini : ces travaux de recherche montrent aussi les dégâts au niveau cérébral que peuvent provoquer, en particulier chez l’enfant et l’adolescent, les régimes déséquilibrés, trop riches en graisses et en sucres, qui malheureusement deviennent de plus en plus répandus.
Une chose est sûre, la recherche sur la nutrition et le cerveau vous donnera envie de manger intelligent !

Contact(s) scientifique(s) : Sophie Layé

Département(s) associé(s) :Alimentation humaine

Centre(s) associé(s) :Bordeaux Aquitaine

Unité(s) associée(s) :UMR Nutrition et neurobiologie intégrée (NutriNeuro). Inra / Université de Bordeaux